Phobie, peur des microbes et stars mysophobes

De tout temps, la peur a façonné nos comportements et nos interactions avec le monde qui nous entoure. Parmi ces craintes, celle des microbes (ou la mysophobie) est particulièrement intéressante, d’autant plus qu’elle peut affecter même ceux qui semblent être au-dessus de ces « petites » préoccupations : les stars. Dans cet article, nous plongeons dans le monde de la mysophobie pour mieux comprendre cette phobie complexe et découvrir quelques célébrités qui la vivent au quotidien.

Mysophobie : définitions, inconvénients, etc.

La mysophobie, également appelée germophobie, est une phobie caractérisée par une peur irrationnelle de la saleté, des microbes et des odeurs corporelles. Dérivée des termes grecs « mysos » signifiant souillure et « phobos » pour la peur, cette condition peut entraîner une panique à l’idée de contact avec des éléments jugés impurs. Ce trouble phobique peut être suffisamment handicapant pour perturber le quotidien, empêchant parfois la personne d’effectuer des tâches simples comme utiliser des toilettes publiques ou toucher des objets communs.

Les symptômes varient en intensité, mais incluent souvent des conduites d’évitement, la conviction d’être contaminé et un impact significatif sur la vie quotidienne. Les personnes atteintes peuvent aussi développer des rituels de lavage fréquents, parfois au point d’associer leur condition à un trouble obsessionnel-compulsif (TOC).

Les causes de la mysophobie ne sont pas uniques et peuvent inclure des expériences traumatiques antérieures, comme une infection grave, ou même une prédisposition aux troubles anxieux. Le traitement de la mysophobie s’appuie principalement sur les thérapies cognitivo-comportementales (TCC), qui exposent progressivement la personne à ses peurs dans un environnement contrôlé pour réduire l’anxiété. En fonction de la gravité du trouble, le traitement peut nécessiter plusieurs mois ou années.

Des stars mysophobes

Il peut être surprenant de savoir que la mysophobie ne discrimine pas en fonction du statut social ou de la célébrité. Avant de lister quelques-unes de ces personnalités, il convient de noter que la visibilité publique peut même aggraver leur condition, en raison de la pression constante à laquelle elles sont soumises.

Donald Trump

La réticence de Donald Trump face aux germes est bien documentée et a même pris une tournure politique lors des primaires républicaines de 2015. Jeb Bush a souligné ce trait de caractère en questionnant le choix des électeurs entre un candidat prêt à serrer toutes les mains et un germophobe réticent à ce geste social. Trump, dans son livre de 1997 « The Art of the Comeback », se décrit comme un « fanatique de la propreté des mains » et admet laver ses mains aussi souvent que possible. Il a même avoué dans une interview qu’il préférait boire avec une paille pour éviter les germes.

Lisa Rinna

Lisa Rinna, star de « The Real Housewives of Beverly Hills », est si préoccupée par les germes qu’elle a écrit un blog sur Bravo à propos des « dégoûtantes » chambres d’hôtel. Elle ne s’arrête pas là ; en 2016, dès qu’elle a embarqué sur un vol American Airlines, elle a nettoyé sa place avec des lingettes désinfectantes. Selon une source, elle a même proposé de nettoyer les sièges des autres passagers. Rinna a également recouvert de papier toilette toutes les surfaces de la salle de bain de l’avion. Pour elle, si cela permet d’éviter les germes, ça en vaut la peine.

Elvis Presley

Le légendaire chanteur Elvis Presley avait une aversion pour les germes que sa veuve, Priscilla Presley, a détaillée dans une interview en 2015. Elvis évitait de manger chez les gens parce qu’il n’aimait pas utiliser des couverts déjà utilisés par d’autres. Il apportait donc son propre service et buvait toujours du côté de la poignée des tasses, convaincu que personne d’autre n’aurait bu de ce côté. Priscilla le décrit comme étant « un peu » mysophobe, surtout en ce qui concerne les bactéries ingérées oralement. Depuis son plus jeune âge, Elvis évitait de mettre sa bouche où d’autres avaient mis la leur.

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